La success story de M. Laurent

Le Cookie de la mort qui tue, premier véritable succès commercial pour Philippe Laurent. Son entreprise connaît un développement fulgurant
IDRON/PAU Ses biscuits font fureur dans l’agglo depuis 2016. Retour sur la montée en flèche de la fabrique de Philippe Laurent
«Le tournant pour moi, a été véritablement l’année 2016, avec l’ouverture d’un laboratoire de production et d’une boutique à Idron », raconte Philippe Laurent, le propriétaire des Biscuits de M. Laurent. Aujourd’hui, son enseigne est connue grâce à un produit phare : le Cookie de la mort qui tue. « Je propose désormais plus de 60 parfums et on en fait même des pièces montées », se targue l’heureux gérant de la marque gourmande.
Tout commence, pour le néopâtissier, en 2011. Suite à une reconversion, il lance son premier produit star : le Denier de Navarre. « Une recette bien de chez nous avec du sel de Salies-deBéarn et du vin de Jurançon », se remémore encore Philippe Laurent. À l’époque, ce sont beaucoup de marchés et de salons pour le néoentrepreneur. « La Chambre de commerce et d’industrie (CCI) a été mon premier contact. Depuis, j’ai toujours eu un suivi et des rendez-vous réguliers. C’est précieux dans la vie d’un entrepreneur », explique le fabricant de biscuits. C’est ce qui lui a permis de trouver notamment les financements de la part du Bureau de développement économique (BDE) des Pays de l’Adour. Ce prêt à taux zéro a conduit à la construction de son laboratoire de fabrication d’Idron.
Vérifier la faisabilité du projet
Depuis, c’est une deuxième boutique qui a ouvert, en centre-ville de Pau et un succès qui ne faiblit pas. « Les conseils de la CCI m’ont permis de développer mon activité. À chaque rendez-vous, on voyait l’évolution de mon activité. C’est un véritable suivi », insiste Philippe Laurent.
La croissance de son entreprise, il la doit aussi aux chiffres qu’ont pu lui fournir les services de la chambre consulaire pour vérifier la faisabilité de ses projets. « C’est super, c’est comme une recette ! Il suffit de suivre les étapes et on y arrive », s’amuse le gérant de l’enseigne au biscuit qui reconnaît également le rôle de réseau de la CCI pour mettre en face des bonnes personnes. Aujourd’hui, Philippe Laurent développe ses activités grâce à la vente en ligne. « Là aussi, la CCI a eu un rôle de conseil. Parce qu’on ne peut pas tout savoir sur tout », reconnaît l’entrepreneur. Ce qui lui a permis de développer, outre les activités de vente en ligne, la communication sur Facebook et les réseaux sociaux.
Dix salariés
La société des biscuits de M. Laurent compte désormais dix salariés : quatre pâtissiers, quatre vendeuses, un comptable et Philippe Laurent, le gérant. « Tous les employés sont embauchés en CDI car cette dimension humaine fait partie de l’ADN de notre entreprise », insiste le créateur du Cookie de la mort qui tue. Aujourd’hui, le gérant a des projets de développement plein la tête. Tout en continuant à surfer sur le succès de sa pâtisserie phare. « Soixante parfums à l’année, le tout évoluant en fonction des saisons et des événements comme Halloween ou la Saint-Valentin », s’amuse Philippe Laurent. Ce sont désormais des cookies en forme de cœur qui sont créés. Dans ses plus grandes folies, il existe également des pièces montées exclusivement formées de cookies. Elles sont fabriquées pour les groupes de plus de 140 personnes.
REPÈRES
2 - Le nombre de points de vente ouverts à Idron et Pau.
10 - Le nombre de salariés, à raison de trois embauches par an.
60 - Le nombre de parfums de Cookies de la mort qui tue.